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Lorsque Framboise Simon revient dans le village de son enfance sur les rives de la Loire, personne ne reconnaît la fille de la scandaleuse Mirabelle Dartigen, tenue pour responsable de l'exécution de onze villageois pendant l'occupation allemande, cinquante ans auparavant. Framboise ouvre une auberge qui, grâce aux délicieuses recettes de sa mère, retient l'attention des critiques, mais suscite les jalousies de sa famille. Le carnet de recettes de Mirabelle recèle des secrets qui donneront à Framboise la clé de ces années sombres. Peu à peu, elle découvrira la véritable personnalité de sa mère, parfois si tendre, maternelle et sensuelle, subitement cruelle et tourmentée. En temps de guerre, les jeux d'enfants et les histoires d'amour ne sont pas toujours innocents. Leurs conséquences peuvent même être tragiques.

Il aimait les femmes et le pouvoir, l'Etat, c'était lui. Les décisions du jeune Louis XIV laisseront une marque indélébile sur l'Histoire de la France. Loin des fastes et des fureurs royaux, la France profonde est en train de bouger. Son économie se modernise. Témoin et acteur de son temps, Anne Arquial, l'héroïne de La Dernière Vendange de Nicole Descours, vit dans le Lubéron, loin de Paris. Pourtant, ni l'héroïne ni les lieux ne sont à l'abri du grand souffle de l'Histoire. Anne est une femme d'une dimension exceptionnelle. Epouse de Colin Arquial, un ancien maître sculpteur au service de Richelieu, elle dirige son domaine d'une main de maître. Elle ose innover, bouleverser les habitudes en créant une verrerie, une magnanerie, en plantant des vignes. Anne, a été aussi une amante passionnée de Grégoire, né maître-verrier, qui lui a transmis son amour des vitraux. Mais on ne défie pas impunément son temps. Le drame rode à chaque instant de sa vie. En proie à la jalousie, accusée de meurtre, Anne doit faire face au complot de ses ennemis et à une révolte paysanne. Le roman de Nicole Descours est l'histoire d'une aventure passionnée, avec des personnages de chair et de sang. Mais son livre est aussi l'histoire du compagnonnage et de cette terre de Provence baignée de lumière qui reçoit comme tamisés les bruits et les fureurs de l'Histoire.

Après « Le pain de la mer », « L'honneur des goémoniers »« Joël Raguénès nous livre ici une superbe saga qui nous fait découvrir les îles du Ponant et la côte du Léon si sauvage et si belle. C'est écrit avec efficacité mais aussi avec la poésie indispensable à cette région, dans laquelle la rudesse des gens et des lieux impliquait la générosité et le courage. » Christian Signol1923. Gwen-Aël Kernéis a vingt-huit ans et termine ses études à Paris, tout en assumant la direction de l'entreprise familiale d'iode du Conquet que François, son père, lui a laissée deux ans plus tôt.
Sa rencontre avec Viviane puis un accident à l'usine vont bouleverser sa vie. Confronté à des difficultés de tous ordres, il s'aperçoit qu'il n'est pas seul ; son père et son ami Yves Kerléo, l'ex-roi du pain de mer, ne demandent qu'à l'aider à faire redémarrer l'usine et à lutter contre le déclin de l'industrie de l'iode. Gwen-Aël et Viviane, ainsi que leurs proches, Karl, Julia, Aurélie, Jean-Yves, s'aiment, se marient, ont des enfants, souffrent, travaillent et s'amusent, comme leurs parents, comme, encore, tous ceux qui partagent avec eux cette épopée de l'iode et des laminaires.
Tous seront pris dans la tourmente d'une époque qui - folie des uns, lâcheté des autres - les mène, inexorablement, vers une guerre annoncée.