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Mauvais jour pour Victor : sa tante, Michèle, vient déjeuner à la maison. Or cette femme est un véritable tyran. Et voilà en plus que la mère de Victor est obligée de s'absenter. Une fois seule avec Victor, l'horrible femme se met en tête de le faire jouer à un jeu de l'oie... grandeur nature. Dans cette partie, l'appartement servira de plateau de jeu. Victor n'a pas vraiment le choix : le jeu s'engage. Qui tombera dans le puits ? Qui se perdra dans le labyrinthe ? Et, finalement, qui gagnera sain et sauf la case 63 ?

"Bouge tes fesses !" crierait le banc sur lequel vous êtes assis. "J'en ai assez de ma copine", vous confierait votre chaussette (rouge à pois blancs). "How do you do ?" vous demanderait votre dictionnaire, pourtant français-français...Bref, à coup sur, les objets du quotidien parviendraient à vous surprendre, à vous amuser, parfois même à vous émouvoir. Ils remettraient toute la réalité en question, dévoileraient sans doute aussi une poésie cachée au coin de votre rue.Dans 20 histoires courtes savamment rédigées, Bernard Friot imagine un garçon nommé Enzo, avec qui les objets se mettent à discuter. Ses baskets, sa porte d'entrée, son oreiller se muent soudain en intarissables bavards. à la maison, à l'école ou dans la rue, le voilà obligé de répondre à ses affaires qui, bizarrement, ne se mêlent pas de leurs affaires...

Un nouveau recueil de petites histoires poétiques, humoristiques ou cruelles, à lire à toute vitesse ou à savourer lentement et dont les thèmes tournent autour des conflits entre le monde des adultes et celui des enfants, de l'intrusion de l'étrange dans le quotidien, de la nourriture ou du corps.